Karol Wojtyła avait une Visio de l’humanité et de l’histoire qui lui faisait saisir la vraie nature, les vraies causes de certains problèmes et de certaines situations. Car Jean-Paul II regardait avec les yeux de la foi et acceptait chaque chose comme un signe de la divine Providence. Ainsi cherchait-il à résoudre chaque question dans un esprit de foi et à l’aide de la prière. Je devrais même dire qu’il résolvait tout à genoux. C’était ce qu’il avait affirmé peu de jours après l’élection, quand il était allé au sanctuaire de la Mentorella, un de ses sanctuaires préférés, aux portes de Rome : « Le premier devoir du pape envers l’Eglise et le monde est celui de prier ! » (…) Il jugeait la réalité selon les critères de la réflexion humaine, mais toujours en relation à l’Evangile. Quand il avait un doute, il se demandait et demandait à ses collaborateurs : « Que ferait Jésus dans cette circonstance ? Que dit l’Evangile à ce propos ? »
Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz « J’ai vécu avec un saint »