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Sur le chemin à la maison et au bout du monde…

– Votre première voyage avec lui?
– Ce fut en Pologne, en 1997. Un voyage à la maison, si l’on peut parler ainsi. Ensuite en 1999, au Mexique et aux Etats-Unis.
– Pour la première fois vous avez vécu en direct ce que vous n’aviez vu qu’à la télévision. Quelles ont été vos impressions ?
– Lors de ce premier voyage de l’autre côté de l’océan, je me suis dit que c’était un effort au-dessus des forces de ce Pape de soixante-dix-neuf ans. Mais je me suis trompé, bien entendu. C’était un très long voyage, du point de vue du trajet. Cependant, le Saint-Père n’a pas renoncé à son rythme journalier, à son rythme de prière. Il n’a jamais rien négligé. Comme d’habitude il se levait entre 5h et 5h30, il priait dans sa chambre, ensuite la messe, le petit-déjeuner et en route. Au cours de la journée, il priait également beaucoup. Lorsque nous nous déplacions d’un endroit à l’autre, il récitait souvent le chapelet. Le vendredi, il pensait toujours au chemin de croix.
– Qu’est-ce qui vous a particulièrement surpris, quelque chose que vous n’aviez pas pu voir auparavant à la télévision ?
– Ce qui me surprenait toujours, c’était le programme même, toujours tellement chargé. Et le fait que durant toutes ces rencontres, le Saint-Père s’efforçait d’être toujours présent, de consacrer le plus de temps et d’énergie possibles à ces personnes. Mais ensuite, lorsqu’il rentrait chez lui après toute une journée, je pouvais voir son épuisement. Parfois, il n’avait pas la force de dîner avec nous et demandait d’être servi dans sa chambre. Nous savions alors qu’il était vraiment fatigué. Mais il ne se plaignait jamais. Durant la journée, il était souriant, très actif. Comme s’il ne ressentait aucune fatigue.

Avec l’accord de l’archevêque Mieczysław Mokrzycki – « Le mardi était son jour préféré »
Edition M, Cracovie 2008