LE MESSAGE DU PAPE « URBI ET ORBI » : LE CHRIST EST ESPERANCE ET JEUNESSE POUR LE MONDE ENTIER

« Le Christ est vivant ! Il est espérance et jeunesse pour chacun d’entre nous et pour le monde entier. Laissons-nous renouveler par Lui ! » – c’est l’appel que le Pape François a adressé à chaque personne et au monde entier dans son message de Pâques Urbi et Orbi. Il a ajouté que les Pâques sont aussi le début d’un monde nouveau, libéré de l’esclavage du péché et de la mort. Il a mentionné les parties du monde qui souffrent plus particulièrement par la culture de la mort et le rejet. Le pape a commencé par la Syrie, victime d’un conflit qui perdure depuis plusieurs années.

C’est le moment pour des solutions qui apportent  liberté et paix.

« Le Christ vit et reste avec nous. Il montre la lumière de son visage de Ressuscité et n’abandonne pas ceux qui sont dans l’épreuve, dans la souffrance et dans le deuil. Que Lui, le Vivant, soit espérance pour le bien-aimé peuple syrien, victime d’un conflit qui perdure, et qui risque de nous trouver toujours davantage résignés et même indifférents – mettait en garde le Saint-Père. – C’est plutôt le moment de renouveler l’engagement pour une solution politique qui réponde aux justes aspirations de liberté, de paix et de justice, qui affronte la crise humanitaire et favorise le retour en sécurité des personnes déplacées et celles qui se sont réfugiés dans les pays limitrophes, surtout au Liban et en Jordanie. »

Ensuite le Pape a tourné sa pensée particulière pour la Libye,  tourmentée par les combats et la migration des milliers de familles. Il a exhorté les belligérants à la  négociation et à trouver de bonnes solutions dans le dialogue. Il a également évoqué la situation en Afrique.

Que le Ressuscité donne la paix à l’Afrique.

« Que le Christ Vivant donne sa paix à tout le bien-aimé continent africain, encore parsemé de tensions sociales, de conflits et parfois d’extrémismes violents qui provoquent l’insécurité, la destruction et la mort, surtout au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Nigéria et au Cameroun – a rappelé le Pape. – Ma pensée va également au Soudan qui traverse un moment d’incertitude politique et où je souhaite que toutes les instances puissent s’exprimer et que chacun s’efforce de permettre au pays de trouver la liberté, le développement et le bien-être auxquels il aspire depuis longtemps. ».

En parlant du Soudan le Pape ne pouvait pas oublier le pays voisin, le Soudan du Sud à qui il a souhaité une nouvelle page d’histoire apportant le bien-être commun et la réconciliation de la Nation.

Dans son message de Pâques le Pape a aussi mentionné la situation des régions orientales de l’Ukraine, ainsi que sur le continent américain, et plus particulièrement au Vénézuéla et au Nicaragua. Il a appelé à œuvrer pour alléger les souffrances de la population et pour apporter la réconciliation et la paix.

Que le Seigneur ne nous trouve pas indifférents mais qu’il fasse de nous des constructeurs de ponts !

« Face aux nombreuses souffrances de notre temps, que le Seigneur de la vie ne nous trouve pas froids et indifférents. Qu’il fasse de nous des constructeurs de ponts et non pas de murs. Lui, qui nous donne sa paix, qu’il fasse cesser les bruits des armes, aussi bien dans les situations de guerre que dans nos villes, et qu’il inspire les gouvernants des Nations afin qu’ils s’engagent à mettre fin à la course aux armements et à la diffusion préoccupante des armes, surtout dans les pays économiquement plus développés – a appelé le pape François. – Que le Ressuscité qui a ouvert grand les portes du sépulcre, ouvre nos cœurs aux besoins des personnes défavorisées et sans défense, des pauvres, des sans emploi, des personnes marginalisées, de ceux qui frappent à notre porte à la recherche de pain, d’un refuge et de la reconnaissance de leur dignité ».

Après avoir proclamé le message le Saint-Père a accordé la solennelle bénédiction « Urbi et orbi » – « A la Ville et au Monde »