Il n’y avait aucun traitement de faveur … Il leur parlait des vraies valeurs et non pas des compromis fallacieux. Il leur parlait des idéaux auxquels ils devaient aspirer et il les leur faisait désirer, car le Saint-Père leur disait la vérité. Ils savaient qu’il ne les trompait pas et qu’en suivant le Christ ils trouveraient le bonheur, c’était le seul chemin. A Rome, nous avions une preuve tangible que la pastorale de Jean-Paul II portait des fruits. Il a formé ces jeunes pendant de nombreuses années, il s’est rendu les rencontrer dans les différents coins du monde. Il pensait à eux, il priait pour eux et avec eux. Il croyait fortement en eux.
-Comment vivait-il ces rencontres ?
Le Saint-Père était très content car il voyait que cela portait des fruits. Il voyait aussi qu’il ne perdait pas le contact avec les jeunes, en dépit de son âge et de sa fragilité. D’ailleurs il est resté jeune jusqu’au bout. Un jour il a dit aux jeunes : « Qui se ressemble, s’assemble. Et demandez aux Polonais de vous expliquer ce que cela veut dire ». Il avait besoin d’eux, autant qu’eux avaient besoin de lui.
– Attendait-il avec impatience les JMJ à Cologne, prévues en 2005 ?
– Il désirait beaucoup y aller mais il disait : » Qui vivra verra ». Hélas, il n’a pas pu y aller, c’était son successeur qui s’y est rendu.
Avec l’accord de Mgr Mieczysław Mokrzycki « Le mardi était son jour préféré »
Edition M, Cracovie 2008