C’était un homme courageux. S’il jugeait de son devoir de le faire, il n’avait pas peur de dire publiquement quelles talent les limites entre ce qui est licite et ce qui ne l’est pas. Il n’avait pas peur de l’impopularité ni des attaques qu’il aurait à subir.
Parfois, cependant, on pouvait avoir l’impression que Jean-Paul II était seul au moment de prendre des décisions.
C’est vrai, c’est le pape qui doit prendre les décisions ultimes. Mais Jean-Paul II parvenait à ces décisions en écoutant ses collaborateurs directs et en usant d’une grande prudence, spécialement dans les questions touchant à la situation politique mondiale. Parfois, il corrigeait lui-même les communiqués qui devaient clarifier la position du Vatican sur un point déterminé.
Mais il est inévitable qu’un pape, dans l’acte de gouvernement, subisse des pressions, et donc qu’il ne puisse pas toujours décider de tout seul. Ou, au moins, qu’il ne puisse pas le faire comme il l’aurait voulu.
Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz « J’ai vécu avec un saint »