Asie. Un continent, par beaucoup d’aspectes, restait imperméable à l’Evangile. Surtout sous l’emprise du régime dictatorial chinois qui ne voulait pas et, encore aujourd’hui, n’accepte aucun dialogue avec le Saint-Siège…
On ne peut pas dire que le Saint-Siège n’a pas fait son possible, et peut-être même l’impossible, pour entamer un dialogue constructif, loyal et sincère avec la Chine. On pourrait dire la même chose du Vietnam. Deux pays qui, je peux vous l’assurer, ont été continuellement l’objet de l’attention et de la prière du Saint-Père.
A propos de l’Asie, je voudrais rappeler ce qui a été un moment historique, pas seulement pour moi : la visite du pape Wojtyła à Hiroshima et à Nagasaki. C’était en 1981. Trente-six ans auparavant, les bombes atomiques avaient entièrement détruit ces deux villes. Ces événements épouvantables étaient encore dans toutes les mémoires, mais il ne fallait pas qu’avec le temps ils finissent dans les oubliettes de l’histoire. Voilà pourquoi il était important que Jean-Paul II dise ces paroles, non depuis le Vatican, mais sur place à Hiroshima et à Nagasaki, depuis ces lieux de la mort : « Jamais plus la guerre ! Jamais plus la destruction, mais la fraternité entre les peuples ! »
Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz « J’ai vécu avec un saint »
Edition – Wydawnictwo Św. Stanisława – Cracovie 2013