Accepter le pouvoir de la foi, qui libère de la peur et donne de l’espoir, a encouragé le pape François dans son homélie précédant l’extraordinaire bénédiction de “Urbi et Orbi” (Ville et Monde). Elle a mis fin à la prière pour la miséricorde de Dieu pour l’humanité plongée dans la pandémie de coronavirus. – La puissance de Dieu consiste à diriger tout ce qui nous arrive, y compris les mauvaises choses, vers le bien – a soutenu le Saint-Père sur la place vide de Saint-Pierre. L’office, qui a eu lieu malgré la pluie, avec seulement une assistance liturgique, a commencé par une courte prière de François. Dans cette prière le Pape a demandé à Dieu de réconforter ses enfants et d’ouvrir leur cœur à l’espoir afin que “nous ressentions Votre présence parmi nous”.
Puis un extrait de l’Évangile de Saint Marc a été lu, parlant de Jésus rencontrant les disciples sur un lac rugueux qu’il a calmé avec ses paroles, après leurs reproches: «Maître, nous sommes perdus: cela ne te fait rien?»
Puis le Saint-Père a pris la parole. Il a remarqué que, comme dans ce passage de l’Évangile, même aujourd’hui, il semble que la nuit est tombée et tout est submergé par le vide qui paralyse. Comme les disciples, nous avons réalisé que nous étions dans le même bateau, tous faibles et confus, mais en même temps tous avec un besoin de consolation et de soutien mutuels. En revanche, le Seigneur Jésus dort paisiblement, faisant confiance au Père. Lorsqu’il est réveillé, après avoir fait taire le vent et l’eau, il s’est tourné vers les disciples avec une nuance de reproche: «Pourquoi avoir peur? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi?»
François a souligné que personne ne se soucie de nous plus que le Seigneur Jésus. En revanche, la tempête révèle notre impuissance et de fausses prémisses sur lesquelles nous avons construit nos vies, essayant de cacher notre égoïsme. Le Pape a cité à plusieurs reprises Jésus dans l’Evangile: «Pourquoi avoir peur? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi?». Il a noté qu’il est maintenant nécessaire de faire un examen de conscience de notre mode de vie, de nos relations les uns avec les autres, et aussi avec la Terre qui est notre maison commune.
“Ce n’est pas le moment de Ton jugement, mais de notre jugement: le temps de choisir ce qui compte et ce qui passe, séparant ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas. C’est le moment de changer le cours de la vie vers Toi, Seigneur, et vers les autres “- a souligné le Saint-Père.
Il a encouragé à découvrir que nos vies sont tissées et soutenues par des gens ordinaires: médecins, infirmières et infirmières, employés de supermarchés, nettoyeurs, baby-sitters, transporteurs, gardiens d’ordres, prêtres, religieuses et bien d’autres qui ont compris que personne ne peut être sauvé tout seul et que nous sommes appelés à construire l’unité.
Il a également souligné l’importance de la prière. “Invitons Jésus au bateau de notre vie. Transmettons nos craintes afin qu’il les surmonte. Comme les disciples, nous verrons qu’il n’y aura pas de désastre avec Lui. Parce que la puissance de Dieu est de transformer tout ce qui nous arrive, y compris les mauvaises choses, en bien. Il apporte la paix à nos tempêtes, car avec Dieu la vie ne meurt jamais ” – a déclaré François.
Il a encouragé la solidarité, la foi et l’espérance. Il a souligné qu’accepter la croix signifie trouver le courage d’embrasser toutes les adversités du temps présent. “Dans sa croix, nous avons été sauvés afin d’accepter l’espoir et le laisser nous renforcer et soutenir tous les moyens et toutes les manières possibles qui nous aideraient à nous protéger et à protéger les autres. Recevoir le Seigneur pour accepter l’espérance. C’est le pouvoir de la foi qui libère de la peur et donne de l’espérance “- a souligné le Saint-Père.
Niedziela.pl