? dzieje.pl

Une conversation s’est engagée, spontanée et très sympathique

Les voyages en dehors de Rome étaient une distraction agréable. Une fois par mois, les mardis. Surtout dans les montagnes. (…)

 – Comment les gens réagissaient-ils en voyant le Pape? Vous souvenez-vous de situations amusantes?

 – Ils étaient surpris. Comme un berger de brebis qui a aperçu le Saint-Père. Il voulait s’approcher, mais la sécurité a été rapide. Le Pape a dû intervenir. Ce n’est qu’alors qu’il a été admis. Jean-Paul II a demandé: “Comment ça se passe? Est-ce que tout va bien?” Une conversation s’est engagée, spontanée et très agréable. Une rencontre symbolique. Un berger rencontre le pape.

– Revenons à des jours précis de la vie de Jean-Paul II. Le père Stanisław Dziwisz racontait que l’état de santé de Jean-Paul II se détériorait considérablement le vendredi, le jour rappelant la mort de Jésus-Christ. L’avez-vous aussi remarqué?

 – C’était vrai. Le vendredi venu, le Saint-Père souffrait de diverses affections. Surtout, sa tête lui faisait mal. Je me souviens qu’au petit déjeuner, il a dit: “J’ai mal à la tête!” Et le père Dziwisz: “Votre Sainteté, aujourd’hui c’est vendredi”. Les gens qui se trouvaient à proximité pensaient que c’était naturel. Et c’était ainsi. Chaque vendredi, je voyais que le pape traversait une douleur. Et il vivait très profondément le Chemin de Croix. En le regardant, je pensais qu’il participait directement à la Passion, à la rédemption du monde avec le Sauveur, Jésus-Christ. C’était différent le samedi, jour particulièrement dédié à la Mère de Dieu.

Sœur Tobiana a demandé un jour: “Avez-vous remarqué que le Saint-Père est différent le samedi?” Au début, je n’y prêtais pas attention. Mais après cette question, j’ai remarqué que lorsque le samedi arrivait, Jean-Paul II devenait joyeux, gai, libre, détendu et très, très calme. Il appréciait beaucoup les samedis.

“Secrétaire de deux papes – conversation avec Mgr Mieczysław Mokrzycki” – édition Wydawnictwo Literackie.