Ainsi, le 6 mai 2001, le chef de l’Église catholique est entré pour la première fois dans la mosquée – la mosquée d’Omajad, où sont conservées les reliques de Jean-Baptiste. C’était une autre page très importante de l’histoire de la religion. Non seulement à cause de sa dimension symbolique par rapport au passé mouvementé, mais surtout à cause de l’engagement des chrétiens et des musulmans à ne pas « abuser » davantage de la religion pour justifier la haine ou la violence afin de découvrir des racines communes. Que, comme on l’a dit, tout doit être fait pour présenter ces deux religions non pas en opposition, comme on l’a fait trop souvent, mais en coopération.
Cet événement semblait annoncer le début d’une période de coexistence pacifique et créative. Le Saint-Père n’a pas caché son espoir que le monde, grâce aussi à l’atmosphère spirituelle qu’il devait à la célébration du Jubilé, trouverait maintenant un peu de paix. Qu’il serait possible de parvenir à une paix plus durable et universelle et en même temps d’élargir l’espace de justice…
Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz – “Témoignage”.
Maison d’édition TBA. Varsovie 2007