C’étaients des journées inoubliables et des expériences merveilleuses qui resteront longtemps dans le cœur et la mémoire de tous ceux qui ont participé aux célébrations du jubilé du 40e anniversaire de la Fondation Jean-Paul II. J’ai eu la chance d’être, avec mon mari, parmi les nombreux membres de la Fondation du monde entier. Malheureusement, en raison de diverses responsabilités, nous n’avons pas pu y participer dès le début. Nous ne sommes arrivés à Rome que jeudi soir, donc à la fin du deuxième jour des célébrations. Mais avant, j’attendais avec impatience le moment de monter dans l’avion, de laisser la vie quotidienne derrière moi, déplacerais mes pensées et mon imagination vers l’endroit où mes amis et connaissances de divers cercles de la Fondation JPII se trouvaient depuis quelques journées. Chaque jour, je visitais le site Web de la Fondation avec beaucoup d’intérêt, à la recherche de visages familiers sur les photos, afin de me connecter spirituellement avec ceux qui participaient déjà aux célébrations.
Nous avons beaucoup manqué pendant les deux premiers jours, mais aussi de nombreux événements formidables nous attendaient encore !
Dès les premiers instants, lorsque nous sommes entrés dans la Maison Polonaise Via Cassia, nous nous sommes sentis chez nous. Le père Łukasz Kotarba, directeur de maison s’est immédiatement occupé de notre bien-être en nous invitant à dîner. Après le repas, malgré la fatigue d’une longue journée et un voyage (nous travaillions encore la matinée), nous sommes restés pour des discussions nocturnes entre amis et connaissances, en partageant la joie de cette nouvelle rencontre.
Le lendemain, juste après le petit déjeuner, des autocars nous attendaient devant la Maison Polonaise, pour nous emmener jusqu’au Vatican, et plus précisément jusqu’à l’auditorium Jean-Paul II à l’Université Pontificale Urbanianum, où nous avons participé au symposium sur “La Fondation Jean-Paul II face aux nouveaux défis”, dont le leitmotiv était – comment transmettre l’héritage du pontificat aux générations futures. Le symposium était organisé par le Centre de Documentation et d’Étude du Pontificat de Jean-Paul II.
De nombreux invités y ont participé, dont le card. Stanisław Dziwisz, l’archevêque Marek Jędraszewski, l’ambassadeur de Pologne au Vatican – Adam Kwiatkowski et bien d’autres, mais cela a déjà été mentionné régulièrement dans les rapports des célébrations. J’ajouterai seulement que parmi les invités il y avait aussi le recteur de l’Université Catholique de Lublin, le père prof. Mirosław Kalinowski.
Dans l’après-midi, nous sommes allés à la belle basilique de Saint Jean de Latran. Cette basilique est pleine de charme extraordinaire, où on peut retrouver l’atmosphère des temps anciens, et dont l’autel principal contient un reliquaire spécial – une partie du dessus de table où saint Pierre aurait célébré l’Eucharistie pendant son séjour à Rome.
Nous avons aussi participé à l’Eucharistie, présidée par le Mgr Marek Jędraszewski, qui a également prononcé la parole de Dieu. Il l’a basée sur les paroles de l’Evangile selon saint Luc : « Tout a son temps, et il y a un temps fixé pour toutes choses sous les cieux ». L’archevêque a résumé que « la Fondation portant le nom de Jean-Paul II, dans laquelle, par la volonté de la Providence de Dieu, nous avons été dappelés à travaillerdoint non seulement présérver notre mémoire de saint Jean-Paul II, mais aussi l’approfondir : pour notre bien, pour la juste formation de notre identité, afin que nos vies et celle de tous ceux qui viendront après nous, soient remplies d’espérance, un temps ouvert sur l’éternité. » C’était une très solennelle, concélébrée par une trentaine de prêtres du monde entier. Parmi eux, il y avait le cardinal Stanisław Dziwisz et l’ancien boursier de la Fondation, Mgr Józef Staniewski de Biélorussie, d’origine polonaise.
Après une journée pleine de belles expériences, nous retournons à la Maison Polonaise. Et après le dîner, ceux qui ont la force se retrouvent dans la salle à manger pour discuter et chanter spontanément. L’atmosphère qui s’est alors créée ne peut pas être décrite avec des mots. Il faut l’avoir vécu personnellement. Le lendemain, le quatrième jour des célébrations, de nombreux merveilleux événements nous attendaient, mais j’écrirai à ce sujet une autre fois.
Elisabeth Noster du Cercle de la Fondation JPII d’Aulnay sous Bois (France)