Cela fait exactement cent ans depuis la naissance de Karol Wojtyła – saint Jean-Paul II, le fondateur de notre Fondation, grâce à laquelle le programme de bourses pour les jeunes d’Europe centrale et orientale et d’autres pays de l’ancien bloc communiste est mis en œuvre depuis plus de 30 ans. Au cours des dernières années, plus de 1 000 personnes ont bénéficié de l’aide de la Fondation, acquérant des connaissances approfondies à l’Université catholique de Lublin, ainsi que l’approfondissement de leurs valeurs religieuses et spirituelles, afin d’essayer sur leur chemin de vie “d’être plus” que “d’avoir plus”, ce à quoi encouragait les jeunes le pape Jean-Paul II.
Lorsque nous célébrons le Centenaire de la naissance de Karol Wojtyła, tous les diplômés et boursiers actuels de la Fondation ont l’obligation morale d’exprimer par la prière la gratitude envers Dieu pour le don du Saint-Père Jean-Paul II qui, sous l’inspiration du Saint-Esprit a fondé la Fondation et un programme de bourses, fonctionnant dans son cadre, ainsi que pour les dirigeants de la Fondation et pour tous les bienfaiteurs dispersés dans le monde entier.
Une Messe solennelle d’action de grâce a été célébrée le 18 mai à 18h00 dans la chapelle de la Maison de la Fondation à Lublin. Elle était présidée par le père Jan Strzałka, qui a montré dans son homélie l’amour de saint Jean-Paul II pour la Mère de Dieu. En raison de l’épidémie de coronavirus, seuls certains boursiers et résidents actuels de la Chambre ont participé à l’Eucharistie. D’autres se sont unis dans la prière depuis leur lieu de résidence actuelle.
Lorsque, le 16 octobre 1978, le troisième jour du conclave, à 18.18 une fumée blanche apparut au-dessus de la chapelle Sixtine, annonçant l’élection, le monde entier retint son souffle. C’était un signe que les cardinaux ont élu le nouveau pape. 30 minutes plus tard, le cardinal Dit Pericle Felici, depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, a prononcé la formule Habemus Papam, informant que l’archvêque de Cracovie le cardinal Karol Wojtyła est devenu le 264e pape dans l’histoire de l’Église.
Un peu plus tard, le nouveau successeur de Saint Pierre est apparu sur le balcon, a salué les fidèles et, contrairement à la tradition précédente, a spontanément parlé aux Romains et aux pèlerins du monde entier: “Je viens d’un pays lointain, mais proche de Rome à travers son histoire, sa tradition, sa relation avec le Saint-Siège, sa foi chrétienne et son amour pour la Sainte Mère.”
Dès le début de son pontificat, Jean-Paul II s’appelait lui-même “Pape Slave”. Il a souligné des dizaines de fois que l’Europe devrait respirer avec les deux poumons – oriental et occidental.
Dans ce contexte, ses paroles ont résonné très fortement lors de l’homélie sur la colline de Lech à Gniezno le 3 juin 1979, à la Pentecôte même: “Le Christ ne le veut-il pas, le Saint-Esprit ne le fait-il pas, que ce soit le pape polonais, « le Pape Slave » qui dévoile justement maintenant l’unité spirituelle de l’Europe chrétienne qui se compose de deux grandes traditions: l’Occident et l’Orient?”
C’est dans l’esprit de cet amour sans bornes de Jean-Paul II pour les peuples slaves qu’il faut lire le programme de bourses d’études, qui depuis 1990 a été mis en œuvre dans le cadre de la seule Fondation au monde, fondée en 1981 personnellement par Jean-Paul II. À l’occasion du 20e anniversaire de la Fondation, le 23 octobre 2001, Jean-Paul II a déclaré à propos de ce travail: “L’initiative qui devrait probablement être la plus appréciée est un fonds de bourses pour les jeunes d’Europe centrale et orientale et d’autres pays de l’ancienne Union soviétique … Qui investit dans l’homme, dans son développement global, ne perd jamais. Les fruits d’un tel investissement sont éternels. “
Saint Père, Vos étudiants boursiers promettent qu’ils feront tout pour ne pas décevoir l’espoir que vous leur accordez. Ils veulent être l’espérance du monde, de l’Église et de votre espérance, tout au long de leur vie!
Prière par l’intercession de saint Jean-Paul II :
Dieu dans la Sainte Trinité, nous Te remercions d’avoir donné à l’Église le Pape Jean-Paul II, dans lequel ont brillé Ta bonté paternelle, la gloire de la croix du Christ et la beauté de l’Esprit d’amour. Lui, se confiant entièrement à Ta miséricorde et à l’intercession maternelle de Marie, nous a montré une image vivante de Jésus le Bon Pasteur, nous montrant la sainteté, qui est une mesure de la vie chrétienne, comme moyen de parvenir à l’union éternelle avec Toi.
Traduit le Czesław Noster
