Personne ne sait ce qu’il a demandé à minuit le 1 janvier 2005

Ils célébraient le réveillon et Noël dans un groupe plus large, parce que le Saint-Père l’aimait tellement. Comme il le souhaitait, il passait le réveillon de Nouvel An et le Nouvel An parmi ses collaborateurs les plus proches. Le 31 décembre à minuit, seuls les secrétaires et les sœurs travaillant dans les appartements pontificaux assistaient à la messe d’action de grâce dans la chapelle privée. Et comme Mgr Mokrzycki le dit, parfois l’un des employés de la curie. Ils ne savaient pas pourquoi, mais ils n’ont pas demandé non plus. Visiblement Jean-Paul II voulait vivre les derniers moments de l’année dans le silence et la contemplation. Il vivait très profondément cette veillée nocturne d’action de grâce. Parce qu’il avait de quoi remercier – pour une autre année toujours difficile mais bonne du pontificat, et il demandait en même temps la force pour les 365 jours à venir. Personne ne sait ce qu’il a demandé à minuit le 1 janvier 2005. Apparemment, c’était comme d’habitude. Au moins autant que ses proches pouvaient voir et ressentir. En quittant la chapelle, le pape leur a souhaité, comme chaque année, de pouvoir continuer ensemble et que tout aille bien. Ils y croyaient et ils priaient pour cela. Après la Messe, le Saint-Père rentrait chez lui et les secrétaires commençaient tout juste à festoyer.
– Comment avez-vous festoyé?
– Symboliquement, avec une coupe de champagne.

Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – « Mardi était son jour préféré »
Editions M, Cracovie 2008