A Noël 2003, le Pape disait : Message d’Urbi et Orbi : « L’arbre de Noël à côté de la crèche, scintillant de la lumière des lampes, nous rappelle qu’avec la naissance de Jésus, l’arbre de vie refleurit dans le désert de l’humanité. La crèche et l’arbre de Noël, symboles précieux qui transmettent à l’époque le vrai sens de Noël». Dans ces symboles précieux, Jean-Paul II a vu la force non seulement de ces fêtes, mais aussi de l’homme. C’est pourquoi il a souvent souhaité à ceux qui il a rencontré que Noël – avec ses symboles : l’étoile de Bethléem, la crèche, l’arbre et le pain azyme (opłatek) – soit leur force durable. “Une force qui résiste à toutes les contre-forces” – expliquait-il. Une force qui rend impossible le retrait de certaines valeurs essentielles, le contenu de notre vie humaine. Elles sont à nous, elles sont comme encodées dans cette tradition chrétienne sacrée, dans la sainte tradition de Noël, et de là elles coulent vers l’homme et sont dans l’homme, et si elles sont dans l’homme, elles ne peuvent pas être retirées ». Autrement dit, quoi qu’il arrive, personne ne peut nous les enlever. Jean-Paul II le disait aux jeunes Polonais réunis dans la salle Clémentine au début des années 1980. Il le leur souhaitait ainsi qu’à sa patrie bien-aimée, avec laquelle il se sentait “connecté à chaque chant de Noël, à chaque Noël et à toutes les expériences de l’histoire qu’il traversait”. Comme s’il croyait que la force du Divin Enfant, la force de Noël, relèvera sa patrie bien-aimée de ses genoux. Quelques années plus tard, elle l’a relevée.
Avec l’accord de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour tout le monde”
Maison d’édition Znak, Cracovie 2013
