Dans la chapelle privée du Palais Apostolique, il y avait des reliquaires disposés sur une petite table du côté de l’autel. Entre autres, les reliques de sainte Faustine, de saint Stanislas, du frère Albert et de saint Pierre. Il y avait aussi les reliques de Padre Pio. Ou peut-être étaient-elles dans son bureau? Après tant d’années, je ne me souviens plus. Mais je le vois comme si c’était aujourd’hui – le Pape s’approche des reliques et les embrasse. Toujours deux fois par jour. Le matin et ensuite le soir. Il ne les a jamais manqué. Les reliques se trouvaient dans différentes pièces où logeait le pape. Peu de gens l’ont remarqué, mais dans la bibliothèque du deuxième étage, sur le bureau où Jean-Paul II s’entretenait avec des chefs d’Etats, il y avait des reliques que le Saint-Père regardait presque tous les jours – de saint André Zoerard (appelé en Pologne saint Świerad) et de saint Benoît l’Ermite. Une précieuse relique se trouvait également sur la terrasse du Palais Apostolique, près du chemin de croix. Il y avait une sculpture avec les reliques de saint Maximilien Maria Kolbe. C’était une barbe coupée avant l’arrestation du père Maximilian pendant la Seconde Guerre mondiale et conservée par l’un des moines. Les saints accompagnaient Jean-Paul II chaque jour.
“Secrétaire de deux papes – conversation avec Mgr Mieczysław Mokrzycki” – édition Wydawnictwo Literackie.