Les journaux ont écrit qu’il était si ému qu’il en a pleuré

Le Pape voulait que ce soit la résurrection de chacun de nous. Comme il le disait avant Pâques 1986, “un nouveau zèle, une nouvelle effervescence pour la foi, les bonnes actions, l’amour, la justice et la miséricorde”. Une telle instruction pour nous comment faire l’expérience de la résurrection du Seigneur afin de ressusciter avec lui. Jean-Paul II  soutenait que “la Pâque doit être une célébration de la vie, de la renaissance, de la recherche de Dieu”. Dans la troisième année de son pontificat, il expliqua très simplement qu’au début le «vieil homme» est au centre de la veillée pascale. C’est “un homme de péché qui doit mourir avec le Christ et être enseveli avec Lui”. Tout cela pour qu “un homme nouveau naisse à l’aube du dimanche de Pâques”. L’homme qui vit à nouveau par le Christ ».

Pour le Saint-Père, le tombeau vide signifiait plus que la résurrection du Christ – dit Mgr Mokrzycki. Pour lui – et il en a parlé à maintes reprises – le tombeau vide signifiait une nouvelle vie dans la grâce, et donc un homme nouveau. (…)

Mais il y avait aussi des histoires amusantes pendant la nuit la plus importante de l’année liturgique. Le père Ptasznik se souvient comment un jour un des hommes baptisés par le pape l’a fait rire jusqu’aux larmes. A cause de l’émotion, au lieu de pencher la tête pour verser de l’eau, il la mit dans les fonts baptismaux, dit le prélat. Cela amusa tellement le Saint-Père qu’il dut réprimer son rire jusqu’à ce que ses larmes coulent. Et les journaux du lendemain ont écrit qu’il était si ému qu’il en a pleuré.

Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Un endroit pour tous”

Maison d’édition Znak, Cracovie 2013