Le samedi, il était plus serein que d’habitude

Au début, le Saint-Père rencontrait les fidèles dans la chapelle de l’oratoire Paul VI. C’était une petite chapelle. Par la suite, les rencontres ont été transférées à la cour Saint-Damase, un cloître à l’intérieur du Vatican, où davantage de personnes pouvaient entrer. C’est là que, encore étudiant, j’ai participé au chapelet avec le Saint-Père. Par la suite, quand je suis devenu secrétaire, ces rencontres ont été transférées à la salle Paul VII, car de plus en plus de monde voulait y participer. C’étaient de belles prières, très bien préparées, qui alternaient avec des chants. Et tout cela était diffusé par la radio dans le monde entier. On peut dire que le monde entier récitait le chapelet avec le Saint-Père qui s’en réjouissait beaucoup. Il était heureux également de la foule présente dans la Salle et que tant de monde prie Marie grâce à la radio. On priait en égrenant les grains du chapelet, une prière si chère à son cœur. Il y avait aussi des journées de prière pour les jeunes, en lien avec différentes villes, pays, continents…

-Qu’y avait-il à part le chapelet ?

-Le Saint-Père veillait toujours à ce que la fête de Marie Mère de l’Église ne soit pas oubliée, le lundi de Pentecôte. Ensuite, celle du 8 décembre où nous vénérons i’ Immaculée Conception de Marie. L’après-midi, il se rendait à la place d’Espagne, pour déposer des fleurs au pied de la statue de la Mère de Dieu. Mais à vrai dire, chaque samedi était une fête mariale pour Jean-Paul II. Ceux qui le connaissaient bien s’en apercevaient, car le samedi, il était plus serein que d’habitude, les samedis lui faisaient plaisir. Il célébrait chaque fête de la Sainte Vierge. Il les trouvait toutes importantes.

Avec l’accord de l’archevêque Mieczysław Mokrzycki – « Le mardi était son jour préféré »

Edition M, Cracovie 2008