Les Polonais d’Amérique ont décerné au père Wieliczko le prix “Pride of the Polish Community
Les États-Unis sont un pays spécial pour moi, je m’y sens chez moi”- a déclaré le père Krzysztof Wieliczko OSPPE à Radio Vatican. Dimanche, il a reçu un prix spécial, la Fierté de la Polonia (The Pride of Polonia Award). Le Comité national de l’Apostolat Polonais aux États-Unis (org. National Polish Apostolate Committee in the United States) le décerne chaque année à ceux qui ont apporté une contribution particulière à la vie de la communauté polonaise américaine.
La cérémonie s’est déroulée lors d’une réunion spéciale au sanctuaire de Notre-Dame de Częstochowa à Doylestown. Cette année, le thème était l’héritage de saint Jean Paul II. En effet, ce sera bientôt le 45e anniversaire de son élection sur le Trône de Saint-Pierre. Le choix du père Wieliczko comme lauréat était donc assez naturel, car il a grandement contribué à la diffusion de l’héritage du pape polonais. Au cours des 12 dernières années, il a été administrateur de la Fondation Jean-Paul II à Rome. Interrogé sur ses projets d’avenir, le père Wieliczko répond : « Le Seigneur Dieu me guidera ».
“Pour moi, ce fut une très grande surprise, car je ne m’attendais pas à recevoir un tel prix. J’ai passé près de 25 ans aux États-Unis avant de venir à Rome, dont plus de 12 ans comme curé d’une paroisse à Manhattan. J’ai ensuite vécu plus de 12 ans à Rome et j’ai commecé à penséer que l’épiscopat américain avait déjà oublié la personne qui avait précédemment servi aux États-Unis. Après avoir servi à New York, j’ai effectué deux mandats comme Supérieur de la Province américaine des Pères Paulins. J’ai passé ma dernière année aux États-Unis dans le Connecticut, d’où j’ai été appelé à Rome. La Fondation Jean-Paul II est un vaste sujet, car nous avions plus de 50 cercles dans 24 pays du monde, dont la Pologne, mais aussi l’Asie lointaine, en commençant par Singapour, puis la Malaisie, plus tard l’Indonésie et la Corée, ou encore d’autres pays lointains comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les deux Amériques. Les contacts les plus importants ont été établis avec les États-Unis et le Canada, bien que nous ayons également eu quelques cercles au Mexique, qui se sont beaucoup développés. Aujourd’hui, je travaille à Orlando, en Floride. Je dois dire que toute ma famille vit aux États-Unis et que je suis citoyen américain depuis 1994, donc pour moi c’est le pays très proche où j’ai passé tant d’années, donc on peut dire que je suis revenu chez moi.”
Paweł Rytel Andrianik, Krzysztof Dudek SJ – Cité du Vatican
vaticannews.va