J’ai été témoin de sa sainteté

Avec sa vie, ses souffrances et sa mort, il a écrit la plus belle encyclique. Aucune autre encyclique n’avait une telle force. Aucune autre encyclique n’a amené autant de personnes à Dieu. Sa vie et son agonie aux yeux du monde entier ont été la preuve de son amour pour nous. Une preuve de confiance et de grande sagesse. Il savait combien « d’incrédules comme Thomas » se trouvaient parmi nous, et qui ne croiraient pas avant de voir. Une preuve que dans une faiblesse se trouve la force, qu’il n’est pas nécessaire de parler pour en dire plus que jamais. Qu’il est possible et qu’il vaut la peine d’aimer ceux qui nous haïssent, et de pardonner à ceux qui voulaient nous tuer. Enfin, qu’il vaut la peine de vivre dans le Christ et de faire confiance à Sa Mère. Parce qu’alors il n’y a pas de drame dont une personne ne se releverait pas, ni aucune douleur qui soit insupportable. Alors de chaque souffrance naît le bien. Ses souffrances ont converti le peuple. Je l’ai vu. J’ai été témoin de sa sainteté. Il m’appreneit l’humilité, aussi quand j’avais l’impression que sa très simple prière solennelle ne convenait pas au caractère solennel de la liturgie papale des jours de fête. J’étais gêné quand je l’ai vu pendant l’Avent se préparer pour Noël , puis pendant le Carême pour Pâques. Le Pape prenait des notes lors d’une retraite pour la Curie romaine! Comme un étudiant! Il était si important pour lui de rencontrer Jésus avec un cœur pur et un esprit ouvert. Celui qui vient et qui est. Et celui qui meurt sur la croix pour vivre.

Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour tout le monde”
Maison d’édition Znak, Cracovie 2013.