Il se nourrissait lui-même de la parole de Dieu chaque jour. Il aimait la façon dont les sœurs lui lisaient la Bible. Parfois c’était le père Styczeń qui lisait, parfois c’étaient les secrétaires. Dans les mêmes réflexions, il demandait à la Mère de Dieu de nous aider tous à nous préparer à la Semaine Sainte. «J’espère que de nombreux jeunes prendront part à la liturgie solennelle du Dimanche des Rameaux sur la place Saint-Pierre» – écrivait-il – «ce qui nous amène symboliquement à la Journée Mondiale de la Jeunesse prévue à Cologne, en Allemagne». Hélas, il n’a pas vécu jusqu’aux JMJ à Cologne. La Lettre aux prêtres pour le Jeudi Saint 2005 est datée du 13 mars. La dernière lettre de ce genre. Il l’a écrite plus tôt. Il l’a dictée – comme d’habitude – au père Ptasznik.
Il a quitté l’hôpital le même soir, mais avant, il a béni les médecins, les infirmières, le personnel de service. Il était 18 heures passées quand nous avons quitté la clinique – se souvient l’archevêque. Le Saint-Père est monté dans un minibus spécial. Il était assis à l’avant, les lumières étaient allumées dans la voiture, de sorte que les pèlerins qui le saluaient devant la clinique, puis dans les rues du Vatican, puissent le voir leur sourire et les saluer d’un large geste. Il était évident qu’il était très heureux. Il était très impatient de le faire, car il ne voulait plus rester à l’hôpital. Après dix-huit jours, il a finalement pu rentrer chez lui. Nous étions également très heureux.
Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Un endroit pour tous”
Maison d’édition Znak, Cracovie 2013