“Comment ne pas se réjouir de la victoire qui l’emporte définitivement sur le mal ?” – demandait-il. Et il s’en réjouissait comme un enfant. Comme à Noël, il savourait la naissance de l’enfant Jésus, la première étoile et chantant à table. Et ce qui m’impressionnait vraiment – dit Mgr Mokrzycki – c’est la tendresse avec laquelle il parlait de la résurrection. Quand il parlait avec amour de l’enfant Jésus, cela ne me surprenait pas du tout. Quand il parlait comme ça de la mort et de la résurrection du même Jésus, c’était exceptionnel pour moi. Il répétait que ça le touchait. Et une année, il a même parlé du baiser pascal de paix et d’amour. Il nous a demandé d’accepter ce baiser. C’était beau.
Il disait clairement que le bien combattait le mal chaque jour en chacun de nous,. Chaque jour nous pouvons soit ressusciter d’entre les morts, soit rester dans la tombe. Si nous vivons avec Dieu – nous gagnerons toujours. C’est pourquoi Jean-Paul II lançait un appel : « Que personne ne le rejette – car chacun est le bâtisseur de son destin : le bâtisseur ou le destructeur de son existence ».
Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour chacun”
Maison d’édition Znak, Cracovie 2013