Quand on lit les souvenirs des personnes qui ont eu la chance de chanter des chants de Noël pour Jean-Paul II au Vatican, on découvre une grande joie et les réactions spontanées du Pape. Un juge de Nisko a écrit : C’était super. Le Saint-Père nous encourageait à répéter de beaux chants de Noël polonais. On ne peut pas l’oublier. Il n’y avait jamais assez de rappels.
Le pape avait toujours du mal à se séparer des montagnards. Ils venaient avec un groupe de musiciens qui jouait et chantait. Parfois c’était plusieurs centaines de personnes – dit l’archevêque. C’était des rencontres exceptionnelles, les plus joyeuses des soirées de Noël. Le plus joyeuses, car les montagnards, avec leur tempérament, leur dialecte et leur dévouement pour le Saint-Père, ont toujours su rendre Jean-Paul II heureux. Il ne pouvait pas passer Noël en Pologne, alors la Pologne venait à lui – dit l’archevêque. Et c’était une partie de Pologne qu’il aimait particulièrement. Après tout, il disait aux montagnards à Zakopane qu’il pouvait toujours compter sur eux. D’ailleurs, je me souviens que lors de ces rencontres de Noël au Vatican, il leur a lui-même rappelé ces mots. Ils ont chanté ensemble jusqu’au dernier Noël. Et ils apportaient toujours à ces rencontres de Noël des délices faits maison de Podhale. Outre la grande joie de la rencontre, les enregistrements d’archives montrent également le contraste du sol en marbre de la salle Clémentine avec la simplicité du folklore polonais. Au milieu de ce contraste, Jean-Paul II assis en blanc et unit de manière exceptionnelle ces fêtes. Il y a quelque chose d’extraordinaire – dit l’ancien secrétaire – dans le fait que le Saint-Père ait cultivé avec tant de soin toutes les coutumes qu’il aimait en Pologne. Il ne se contentait pas de se conformer aux coutumes qui prévalaient au Vatican, mais il y a fait une petite révolution de Noël. Cela a dû être impressionnant. Car cela témoignait du grand amour qu’il avait pour ces coutumes, mais surtout pour la Pologne et les Polonais.
Avec l’accord de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour tout le monde”
