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Il leur donnait la force, car il se souvenait toujours d’eux

Des malades venaient souvent rencontrer le Saint-Père lors des audiences générales. Ils y venaient pour demander un soutien, une prière et même un miracle. Ils croyaient qu’une parole, un regard, un geste affectueux de Jean-Paul II les soulageraient. Ils demandaient une audience, une messe, une bénédiction particulière. Ils demandaient aussi lors de ces messes, à recevoir la communion des mains du Saint-Père. Le Saint-Père ne refusait jamais. Les malades savaient qu’il était leur soutien. C’est pourquoi ils venaient nombreux à chaque audience. Ils s’approchaient de lui dans leurs fauteuils roulants; lorsqu’ils ne pouvaient pas le faire ou qu’un obstacle surgissait, que quelqu’un bloquait le passage, le Saint-Père s’en apercevait. C’étaient des rencontres émouvantes. Lui-même n’était déjà plus en pleine possession de ses forces. Les dernières années, lorsqu’il ne pouvait plus beaucoup marcher, il passait toujours à côté des malades, s’arrêtait, leur caressait la tête, faisait un signe de la croix. Il a fondé le conseil Pontifical pour la Pastorale des Services de la Santé aux malades et aux personnes souffrantes ; il a institué les Journées Mondiales des Malades qui ont lieu en février. Il leur donnait de la force, car il se souvenait toujours d’eux, et par sa faiblesse, il témoignait du sens de la souffrance, en union avec le Christ.

Avec l’accord de l’archevêque Mieczysław Mokrzycki – « Le mardi était son jour préféré »

Edition M, Cracovie 2008