Il essayait de remplir son devoir envers Dieu, l’Église et le peuple

Avant toute épreuve qu’il  devait affronter, il ne se demandait jamais s’il en sortirait victorieux ou vaincu. Il ne se posait pas ce problème à lui-même. Il en était de même cette fois-ci. Il  essayait de remplir son devoir envers Dieu, l’Église et le peuple. Il le faisait en homme libre, ne cédant pas aux pressions ni de l’Occident ni de l’Orient. Comme toujours. C’est peut-être pourquoi, grâce à son autorité morale et à sa crédibilité, il a réussi à se tenir à l’écart de la guerre en cours, et à protéger ainsi la relation entre l’islam et le christianisme.

A une époque où le monde semblait exploser sous l’influence de tensions tragiques, lui seul, témoin de paix, rappelait que le cours de l’histoire, l’évolution de la pensée et surtout des religions annoncent, malgré tout, un mouvement continu vers unité. Et la phrase répétée par Jean-Paul II tout au long du pontificat: « Le monde peut changer! » – est peut-être l’héritage le plus précieux qu’il ait pu laisser à  l’homme du XXIe siècle.

Avec le consentement du cardinal Stanisław Dziwisz – « Témoignage ».

Maison d’édition TBA. Varsovie 2007