Sprawiedliwość nie wystarcza, potrzebna jest miłość
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Il disait : « La justice ne suffit pas, il faut de l’amour

Yasser Arafat était un hôte fréquent de Jean-Paul II. En quatre ans (1998 – 2001), il a été reçu cinq fois en audience privée par le Pape…
– Le Saint-Père l’a même reçu une fois pendant les vacances. La situation politique l’exigeait, mais il est vrai que le Saint-Père avait une sympathie particulière pour lui. Je ne sais pas pourquoi, mais il l’aimait bien, il voulait également manifester son soutien spirituel à la nation palestinienne.
– L’Occident grondait que le Pape recevait un terroriste.
– Le Saint-Père ne s’en préoccupait pas. Il était du côté des pauvres et des souffrants. Et il considérait ne pas avoir le droit d’abandonner un pauvre et un souffrant dans sa peine.
– Les Israéliens souffraient également…
– C’est pourquoi le Saint-Père recevait leurs dirigeants également. Pas aussi souvent, mais il les recevait.
– Il disait : « La justice ne suffit pas, il faut de l’amour. »
– Oui. Et il aimait. Il parlait à tout le monde, même à ceux qui voulaient porter atteinte à sa vie. Il s’est entretenu avec Agca. De plus, il avait beaucoup de sympathie pour Arafat. Il avait un faible pour lui, lié à la personnalité d’Arafat. Celui-ci était très spontané, toujours souriant et très reconnaissant au Saint-Père d’être reçu en audience chaque fois qu’il le demandait.
– Le rencontres étaient-elles difficiles ?
– Le contexte était difficile, mais les rencontres étaient toujours sympathiques. Et je sais que le Saint-Père s’en réjouissait beaucoup. Car il rencontrait un homme dédaigné par un grand nombre, à qui il prodiguait force et réconfort, et par lui, à tout le peuple palestinien.

Avec l’accord de Mgr Mieczysław Mokrzycki – « Le mardi était son jour préféré »
Edition M, Cracovie 2008