Étant, par la volonté de Dieu, successeur de saint Pierre à Rome, je désire avec un égal amour et un même dévouement servir l’Église universelle dans sa communauté universelle ainsi que toutes les nations et tous les peuples, chaque personne. Cependant, je n’ai pas à cacher cette relation particulière qui m’unit et que je ressens profondément avec l’Église et la nation dont je suis issu, avec tous mes compatriotes, tant dans ma patrie qu’à l’extérieur. Je me réjouis donc lorsque notre langue maternelle résonne parmi les foules multilingues qui viennent à Rome et pour rencontrer le Pape, et je dois dire d’après ma propre expérience que, Dieu merci, nous l’entendons ici de plus en plus souvent et de plus en plus fort.
Notre rencontre d’aujourd’hui, compte tenu de ce qu’elle apporte, de l’initiative dont elle est issue et de ses fruits, pourrait en quelque être appelée « une fête de la récolte ». Vous me faites le don du cœur de beaucoup de Polonais et de personnes qui trouvent en eux-mêmes un lien avec le “vieux pays”, avec l’Église et avec Rome, ainsi que le don d’amis d’autres nationalités qui ont voulu participer à cette initiative. Vous me faites le don la Maison via Cassia pour qu’elle serve l’Église en Pologne, la patrie, la diaspora polonaise, les compatriotes, mais aussi, d’une certaine manière, toute l’Église et la culture chrétienne dans le monde entier.
(Audience à l’occasion de la bénédiction de la Maison Polonaise. Le Vatican, le 7 novembre 1981.)
« Ne vous arrêtez pas dans cette bonne œuvre » – Discours du Pape à la Fondation Jean-Paul II
Fondation Jean-Paul II & Centre de Documentation et d’Etude du Pontificat de Jean-Paul II, Rome 2012