COLLOQUE AUTOUR DE ST JEAN-PAUL II A L’AMBASSADE DE POLOGNE 22/10/22

Ce samedi 22 octobre, jour où l’on commémore Saint Jean-Paul II, la Fondation Jean-Paul II avait organisé, à l’ambassade de Pologne, un colloque sur le thème « Une après-midi pour se rassembler autour de Saint Jean-Paul II ».

Après l’accueil par l’ambassadeur, les nombreux participants ont eu droit à une petite présentation de la vie de Jean-Paul II par des élèves de l’école catholique polonaise auprès de l’Ambassade.

Ensuite, lors d’une table ronde animée par Yves Thibaut, journaliste à RCF, 4 intervenants ont parlé de la mission du laïcat dans l’Eglise :

Claude Callens, romaniste et professeur de français, a raconté ce qu’il devait à Jean-Paul II et nous partagé un petit avant-gout de son livre à paraître en janvier : « la mission du laïcat. » Il y insiste sur la double mission des laïcs, à la fois en paroisse mais aussi dans leur métier, leur famille. Les prêtres, dans une optique de fraternité renouvelée, doivent soutenir cette double mission, notamment par l’apport de formations solides, nécessaires à cette mission.

Bosco et Annonciade d’Otreppe, tous les deux soucieux de transmission, l’un comme journaliste à La Libre Belgique et l’autre comme professeur d’histoire, ont évoqué avec les participants leur vision de l’action des laïques dans et hors de l’Eglise. Ils témoignaient de la manière dont les jeunes générations prennent résolument leurs responsabilités au sein des paroisses et dans la mission. Tous deux étaient coorganisateurs du Congrès Mission qui a eu lieu en mars dernier à Bruxelles.,

Marie-Elizabeth van Rijckevorsel, guide conférencière dans les grands musées et expositions à Bruxelles est issue de la génération des JMJ initiées par Jean-Paul II. Elle a témoigné de son métier de guide qui tente d’ouvrir les visiteurs à une rencontre avec les œuvres qui sont souvent ce que saint Jean-Paul II appelait « un appel au Mystère ».

Le Cardinal Barbarin, arrivé en direct de Terre Sainte ce jour-là, a évoqué Jean-Paul II d’abord de manière plus personnelle. Rencontré plusieurs fois alors que le futur saint était encore cardinal à Cracovie, il avait été très marqué par le cercle intellectuel particulièrement stimulant dont Karol Wojtyla aimait s’entourer. Frappé ensuite par ses premiers pas de pape, le cardinal Barbarin a rappelé combien cette phrase quasi inaugurale du pontificat prononcée de la voix inoubliable et forte de cet ancien acteur « N’ayez pas peur, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! » dessinait déjà le ministère de ce colosse de la foi. Par la suite, la manière dont le pape prie (un « roc » de prière) et dont il décide de parcourir le monde, font de ce pontificat un sommet du charisme pétrinien. Ses voyages affirment son universalité, son attention à la diversité ecclésiale mais aussi cette identité polonaise qu’il ne reniera jamais. Ce pape a aussi réveillé le mot « miséricorde » tombé en désuétude. Un dimanche institué « dimanche de la miséricorde » insiste : Dieu est avant tout riche en miséricorde. Le cardinal Barbarin nous a rappelé aussi combien cette élection a bousculé le monde : un pape sans pouvoir politique aura joué un rôle clé dans la chute du communisme. Une proche du cardinal Barbarin avait soufflé en le voyant entamer son pontificat : « Celui-là, il a la ligne directe ! »

La journée s’est terminée à l’église des Dominicains, par une belle messe présidée par le Cardinal Barbarin, concélébrée par Mgr Franco Coppola, le Nonce Apostolique en Belgique, par Mgr Hrvoje Škrlec, chargé d’Affaires à la Nonciature Apostolique près de l’UE, et plusieurs autres prêtres. La messe était animée par la chorale Domino Cantes, attachée à l’église des Dominicains.

Une série « Jean-Paul II vu par… », petits livrets courts et percutants ont été publiés par les éditions Mame avec la Fondation Jean-Paul II. Vous les trouverez à l’UOPC, dans les librairies diocésaines. .