Chaque jour, ils se sont battus pour sauver l’Église, les Polonais et la patrie – 2e partie

Une église libre, indépendante et hautement intellectuelle pourrait faire face à diverses idéologies, préservant l’héritage de la culture chrétienne, grâce à laquelle la Pologne, même lorsqu’elle a été effacée de la carte de l’Europe, a conservé son identité. Et elle a réussi à survivre. À cette époque, des «Semaines de la Culture Chrétienne» ont été organisées que le cardinal Wojtyła a soutenues moralement et financièrement. De même, dans la mesure du possible, il a aidé des professeurs d’université, des scientifiques, des personnalités de la culture et du théâtre qui ont perdu leur emploi parce qu’ils ne suivaient pas la doctrine communiste. Par définition, le métropolite ne percevait aucun salaire de la curie qui était d’ailleurs symbolique. Il a consacré les offrandes des curés et la rémunération du droit d’auteur de ses publications à diverses actions pastorales ou à la charité. Il vivait modestement et n’exprimait aucun besoin. Il portait le même manteau pendant des années, mettant une doublure en hiver. C’était la réalité marxiste de l’époque. Chaque jour, il y avait un combat pour sauver l’église et préserver la religion. Chaque jour, ils se sont battus pour sauver les Polonais et leur Patrie.

Avec le consentement du cardinal Stanisław Dziwisz – “Témoignage” – édition TBA. Varsovie 2007