Pendant le Carême, il revendiquqit presque les droits de ceux qui étaient dans le besoin, surtout des plus jeunes qui souffraient de la faim et de la violence dans de nombreuses régions du monde. Chaque fois qu’il parlait des enfants, il était touché et souffrait avec eux. “Pouvez-vous regarder indifféremment les enfants avec un regard plein de désespoir et avec des corps ressemblant à des squelettes? – tonnait-il en 1986. Et il appelait: “animés par l’amour, restez serviteurs les uns pour les autres.” Il a parlé des “Lazare” frappant à notre porte. Et sur le fait que l’on ne peut pas rester silencieux et ne rien faire. Le Carême était pour lui une période de véritable changement, de reconstruction de la vie – expliquait l’archevêque. Une chance d’améliorer les relations avec les proches, de tendre une main secourante à ceux qui en ont besoin. Il voulait que le Carême nous fasse ouvrir nos yeux afin de voir ce qui compte vraiment. Comprendre qu ‘«il y a plus de bonheur à donner qu’à prendre». Je me souviens quand il l’a dit. Un an avant sa mort, il a de nouveau plaidé pour les plus jeunes. Dans son message pour le Carême, il a rappelé les paroles Jésus: “Et celui qui veut recevoir un de ces enfants en mon nom, me reçoit.” Et il a expliqué: “Les paroles de Jésus nous font penser à la façon dont les enfants sont traités dans nos familles, dans la société et dans l’Église.” C’était également un rappel pour nous de la confiance et de la simplicité d’un enfant – a déclaré l’ancien secrétaire. – Il suivait ce chemin lui-même. Comme le Christ, qui a partagé sa vie avec les plus petits, les plus pauvres.
Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour tout le monde” – édition Znak, Cracovie 2013.