Le Jeudi saint était un moment difficile pour lui. Important, mais difficile – dit l’archevêque. Parce que c’était un moment de réflexion sur les missions difficiles auxquelles les prêtres sont confrontés et sur ce dont les prêtres manquent aujourd’hui pour accomplir ces missions. Il en était très bouleversé. Et c’est pourquoi il nous disait à chaque fois que nous devons nous convertir chaque jour, afin de pouvoir convertir les autres.
“Le Jeudi Saint commence le Triduum Pascal qui nous permettra de revivre l’événement principal de notre salut” – disait Jean-Paul II dans sa dernière catéchèse avant Pâques 2002. Et il expliquait que «le sens et l’accomplissement de l’histoire humaine résident dans le mystère pascal. Ainsi, Pâques n’est pas une des fêtes, mais une «fête des fêtes», «une solennité des solennités», tout comme l’Eucharistie est «un sacrement des sacrements». C’est pour ceux qui parlent de la supériorité de Noël sur Pâques – dit l’archevêque en riant.
Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Un endroit pour tous”
Maison d’édition Znak, Cracovie 2013