Je voudrais souligner que le Saint-Père n’a jamais succombé à l’influence des critiques, surtout quand elles étaient le résultat de préjugés ou le traitaient de manière instrumentale. Il a puisé toute sa force dans la prière, dans la rencontre avec le Seigneur. Sur les traces de l’Évangile, il savait par où conduire l’Église: aller tout droit et ne tourner ni à droite ni à gauche. Toujours et en tout, il a suivi le Christ, essayant d’être un bon berger pour son troupeau. C’était un homme libre, libre intérieurement, ce qui lui donnait un sentiment de paix.
Conservateur? Traditionaliste?
Ces critiques reposaient sur l’hypothèse que le pape venu de Pologne ne pouvait pas être différent. Quelles simplifications absurdes! Quels jugements superficiels et offensants! Et pourtant, il est vrai que l’on observait dans certains cercles occidentaux, un sentiment de supériorité. Certains pensaient que rien de bon ne pouvait venir de l’Est parce que ceux qui y vivaient étaient des citoyens de seconde catégorie.
Avec le consentement du cardinal Stanisław Dziwisz – “Témoignage” ; édition TBA, Varsovie 2007