Je me souviens que pendant la guerre, lorsque j’étais ouvrier à l’usine “Solvay”, l’endroit qui jouxte Łagiewniki, je me rendais sur la tombe de la sœur Faustine, alors qu’elle n’était pas encore béatifiée. C’était étrange, imprévisible, quand on savait qu’elle était une fille simple. Aurais-je pu penser alors qu’il me serait donné de la béatifier d’abord, puis de la canoniser? Elle est entrée dans un monastère à Varsovie. C’est elle qui, quelques années avant la guerre, a eu cette grande vision de Jésus miséricordieux, qui l’a appelée à devenir apôtre du culte de la miséricorde de Dieu, qui se répandrait plus tard si largement dans l’Église. La sœur Faustine est décédée en 1938. Le culte de la Miséricorde Divine est entré, d’ici de Cracovie, dans une grande série d’événements mondiaux. Quand je suis devenu archevêque, j’ai demandé au père professeur Ignacy Różycki d’étudier ses écrits. Au début, il ne voulait pas. Il a ensuite étudié les documents en profondeur. Et finalement il a dit: “C’est une grande mystique.”
Jean-Paul II. “Levez-vous, allons-y!”
Édition saint Stanislas BM. Cracovie 2004.