Aucun autre pape ne pourrait suivre son rythme – Partie I

La Floreria du Vatican n’est pas seulement un trésor de beaux objets et souvent extraordinaires, qui évoquent des siècles d’histoire de papes, mais aussi – comme le souligne l’ingénieur Sagretti – toute une équipe de personnes qui accomplissent avec diligence leur travail chaque jour, parfois dans des lieux particuliers. Du fait que tout le Vatican tient sur quarante-quatre hectares, tous les coins et recoins sont exploités. Au début de mon activité derrière la Porte de bronze, j’étais fasciné par l’exploration de différents coins, jusqu’au jour où, alors que je montais à vélo dans le tunnel du Belvédère, j’ai remarqué en passant une petite porte montée dans les anciens murs, sous laquelle passaitr une délicate lumière. Il y avait une petite enseigne presque invisible sur la porte : Atelier d’orfèvrerie. L’orfèvrerie est l’un de ces secteurs qui relèvent de la compétence de l’ingénieur Sagretti.

– Nous avons une quarantaine d’employés au total. Sept personnes s’occupant de toute la bureautique. Nous avons trois ateliers – orfèvrerie, tapisserie et l’atelier de rénovation de meubles. Trois personnes travaillent dans l’atelier d’orfèvrerie du Tunnel du Belvédère. La rénovation des meubles a lieu dans l’entrepôt près de la cour de la Monnaie du Vatican. Le bâtiment a deux étages : en bas, nous stockons les meubles dans l’espace d’entrepôt, et en haut, il y a des restaurateurs et trois couturières. En ce qui concerne le travail quotidien, le plus pénible, car physiquement épuisant, nous avons quatorze ouvriers qui rangent les chaises, transportent les meubles, préparent l’intérieur de la basilique Saint-Pierre pour diverses cérémonies plus ou moins grandes.

Bien sûr, la quantité de travail dépend en grande partie du “grand chef”: de la nature du pape, de l’intensité de ses activités et de son agenda.

Magdalena Wolińska-Riedi “Ça s’est passé au Vatican”

Éditions Znak. Cracovie 2020