Karol Wojtyła fut un pape différent

Depuis le début, Karol Wojtyła fut un pape différent. Différent, évidement parce qu’il était le premier pontife non italien, après presque cinq cents ans.  Et cela, pour beaucoup, fut une nouveauté vraiment traumatisante. Je me souviens que le lendemain de l’élection, le Saint-Père alla à l’hôpital Gemelli rendre visite à un ami malade, Mgr Andrea Deskur. Un grand journal intitula ainsi sa une : « Le pape étranger dans les rues de Rome ». Comprends-tu ? Etranger !

Karol Wojtyła fut un pape différent également par la manière dont il interpréta le rôle de Pierre. Une manière nouvelle, sûrement, mais qui se référait à ce qu’avait affirmé le concile Vatican. Il dans la constitution Lumen gentium, retrouvant le principe de la collégialité épiscopale, et qui se référait aussi à l’Eglise du premier millénaire, quand l’Eglise de Rome, unie autour de son évêque, présidait avec la charité   toutes les autres Eglises locales. En d’autres termes, un pape – comme le démontre aujourd’hui le pape François – qui n’est pas un monarque et qui ne représente pas un pouvoir absolu, mais qui est un membre du collège épiscopal et en même temps, naturellement, qui est chef de ce collège.

Avec l’accord de cardinal Stanisław Dziwisz « J’ai vécu avec un saint »