Il organisait la confirmation pour des garçons de la maison de correction, il visitait des prisons romaines. En été 2000, à l’occasion du Grand Jubilé, Jean-Paul II a déjeuné dans la salle Paul VI avec des pauvres et des personnes sans domicile. Lors de son pèlerinage en Suisse, il a dormi dans une maison de retraite. Plusieurs année auparavant, dans les bidonvilles brésiliens, il a enlevé son anneau et l’a laissé aux pauvres. Les pauvres ont entendu alors : « Ce n’est pas par curiosité que je suis venu, mais parce que je vous aime. »Il surprenait, notamment par le fait qu’il ouvrait sa papauté à des personnes et à des phénomènes que le Vatican n’avait jamais vus auparavant. On a dansé la breakdance devant le trône de Jean-Paul II. Des joueurs de foot lui apportaient des maillots de leur club. Le chanteur irlandais Bono lui a offert ses lunettes. On peut citer des exemples à l’infini. Le Saint-Père n’attachait aucune importance aux cadeaux. Ce n’était pas important pour lui. Il les appréciait, mais il puisait sa joie dans la seule rencontre avec l’homme, et non dans ce que l’homme lui offrait. Il essayait de trouver du temps pour chacun. Ces acrobaties présentées par des garçons qui tournaient devant son trône, les jambes en l’air, lui procuraient une grande joie. Il respectait cela. Il avait du respect pour chaque discipline sportive, artistique ou tout simplement pour un domaine de la vie où l’homme pouvait s’investir et donner quelque chose de soi-même. Le Pape en était impressionné car il savait combien cette danse, ce sport ou chant éduquent à la discipline et forment l’homme. Et combien il est très important de former son caractère, de se perfectionner à travers ses passions. Il ne dédaignait jamais aucune représentation.
Avec l’accord de l’archevêque Mieczysław Mokrzycki – « Le mardi était son jour préféré »
Edition M, Cracovie 2008