Le Vendredi Saint l’âne 2005, pour la première fois, il n’a pas dirigé le chemin de croix du Colisée. Le Samedi Saint, lors de la liturgie de la Vigile pascale, le cardinal Ratzinger a lu son message : « Très chers amis, guidés par la liturgie, prions le Seigneur Jésus afin qui le monde voie et reconnaisse que, grâce à sa Passion, sa Mort et sa Résurrection, ce qui était détruit est reconstruit, ce qui avait vieilli est renouvelé et tout retourne, plus beau que précédemment, à son intégrité originelle ». Huit jours plus tard, les secrétaires et du reste le monde entier, ont lu ces paroles d’ une façon tout à fait différente. Le Dimanche de Pâques, il est resté un quart d’heure à la fenêtre du Palais Apostolique. Il a béni la ville, le monde entier ainsi que des milliers de pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre. Mais il n’a prononcé aucune parole. Il ne pouvait pas, il souffrait. Ses secrétaires savaient combien sa souffrance était grande. Et ils souffraient avec lui.
Avec l’accord de l’archevêque Mieczysław Mokrzycki – « Le mardi était son jour préféré »
Edition M, Cracovie 2008