Je prie spécialement pour le séminaire de Cracovie d’où je suis parti, et au moins de cette façon je veux rembourser ma dette de gratitude. Quand j’étais évêque de Cracovie, j’essayais de m’occuper spécialement des vocations. Lorsque la fin juin arrivait, je demandais toujours combien de candidats avaient postulé pour l’année suivante. Plus tard, quand ils étaient au séminaire, je rencontrais chacun d’eux individuellement, je discutais, je me renseignais sur leur famille, et nous évaluions ensemble l’authenticité de la vocation. J’invitais aussi les séminaristes à la messe du matin dans ma chapelle, puis pour le petit déjeuner. C’était une très bonne occasion d’apprendre à les connaître. Je passais aussi le réveillon de Noël au séminaire, ou bien j’invitais les séminaristes chez moi rue Franciszkańska. Comme ils n’allaient pas dans leurs familles pour Noël, je voulais leur compenser ce manque. Tout cela était possible quand j’étais à Cracovie. A Rome c’est plus difficile car les séminaires sont nombreux. Cependant, je les ai tous visités en personne et, lorsque l’occasion se présentait, j’invitais les recteurs au Vatican.
L’évêque ne peut manquer de présenter aux jeunes le grand idéal du sacerdoce. Un jeune cœur est en mesure de comprendre cet “amour fou” qui demande une dévotion totale.
Pape Jean-Paul II. “Lève-toi, allons-y !”
Maison d’édition Saint Stanislas BM. Cracovie 2004.