Il y avait une force dans sa voix

“De nombreux chants de Noël”, environ une soixantaine. C’est ce que disent ceux qui chantaient des chants de Noël avec Jean-Paul II à Cracovie. Il y en avait certainement moitié moins au Vatican. En fait, il y avait moins de temps. Le Saint-Père vieillissait et les devoirs ne diminuaient pas du tout – explique Mgr Mokrzycki. S’il le pouvait, il en chanterait probablement une centaine ou plus. Il adorait les cantiques et les chants de Noël, il y entendait l’Evangile. Et il disait toujours que dans ces chants traditionnels se trouvait toute la vérité sur le Christ.

Dans la Lettre aux enfants, il rappelait que déjà dans son enfance, il chantait volontiers des chants de Noël : « Nous exprimions notre joie principalement en chantant. Qu’ils son beaux et touchants les chants que la tradition de toutes les nations a tissés autour de Noël ! Que de profondes pensées y a-t-il en eux, et surtout que de tendres joies adressées à ce Divin Enfant, venu au monde par une sainte nuit ! Il aimait chanter, il chantait fort. Avec une joie qui coulait du cœur. Des amis du milieu de Cracovie mentionnaient qu’il avait une belle voix. Même s’il n’a pas toujours chanté proprement. Il était souvent tenté de chanter à la seconde voix, et cela n’a pas toujours bien fonctionné – raconte Zofia Cierniakówna avec un sourire dans une interview pour le Centre de Pensées de Jean-Paul II. Le Saint-Père chantait magnifiquement – dit l’archevêque. Il avait la voix d’acteur, formée et forte. Même quand lui-même s’affaiblissait, il y avait une force dans sa voix.

Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour chacun”

Maison d’édition Znak, Cracovie 2013