Christmas

Il ne s’attendait pas à ce que ce soit si intime et chaleureux

Pendant le réveillon de Noël, nous ne chantions pas trop longtemps, car nous ne voulions pas fatiguer le Saint-Père – se souvient Mgr Ptasznik. – Après tout, il y avait encore la messe de minuit et la fête de Noël, une journée très intense pour le Saint-Père. Je me souviens que c’était le cardinal Deskur qui veillait toujours à ce que ce ne soit pas trop long pour le Saint-Père. Ainsi passaient les moments dans une atmosphère familiale. Pour moi, c’étaient des moments vraiment spéciaux – se souvient le père Ptasznik. Comme s’il réalisait une fois de plus la grâce de servir aux côtés de Jean-Paul II. Vivre Noël avec lui était comme une double fête – dit-il. Parce que le Christ est né et je pouvais voir cette lumière dans les yeux du saint homme. Je me souviens de nos fêtes passées ensemble. Joie et lumière : à ses yeux, cette lumière symbolique dans la fenêtre et ces lumières sur le sapin de Noël dont il a toujours dit qu’elles avaient aussi un sens. Parce que le Christ est lumière. Je L’ai vu dans ses yeux. Le père Ptasznik dit qu’au début il était plutôt un observateur. Que la pensée du réveillon de Noël à la table papale l’intimidait. Il avoue qu’il ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi familial et chaleureux. Le Saint-Père était à cette table comme un père. Nous à cette table – comme ses enfants. C’était touchant. Il était si bon, chaleureux et cordial envers nous – dit le père Ptasznik. Et il se souvient de cet espace exigu, qui lui fait sourire. – On était vraiment serré – rit-il. « Nous avons dû entasser ces invités à table. Il est difficile de croire qu’il y avait foule à la table de Noël dans les appartements pontificaux. C’était pourtant vrai.

Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour tout le monde”.

Éditions Znak, Cracovie 2013.