Il y avait une certaine tendresse dans la façon dont Jean-Paul II regardait Jésus couché dans la crèche, le jour de Noël. Dans chacune des crèches de la maison pontificale et dans l’immense crèche sur la place Saint-Pierre. Il attendait tout le temps la bénédiction de Urbi et Orbi. Et les vœux dans une dizaine de langues du monde. C’était des milliers de personnes autour du sapin de Noël et de la crèche – se rappelle l’archevêque. Et c’était attendrissant qu’en un tel jour, ils voulaient être avec le Saint-Père. Cela devait l’émouvoir. C’était la communauté dont il parlait, autour de cette crèche. Cela devait le rendre heureux. “Le Divin Enfant, né à Bethléem, apporte dans ses petites mains à l’humanité l’espoir de la paix comme un cadeau”- a-t-il déclaré une année. On entendait l’amour paternel dans ce message papal de Noël. Il voyait que ces petites mains nous ont tellement apporté. Tout ce dont nous avons besoin. En plus de ce message très important, le Saint-Père a toujours fait référence aux problèmes actuels, aux conflits qui ont apporté la souffrance et la mort aux personnes. “Par la crèche où tu reposes impuissant, que cesse toute violence qui se répand et cause des souffrances indescriptibles”- a-t-il lancé lors du dernier Urbi et Orbi de Noël. – Que s’éteignent les nombreuses sources de tensions pouvant se transformer en conflits ouverts. Que le désir de rechercher des solutions pacifiques s’approfondisse ».
Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour tout le monde”.
Éditions Znak, Cracovie 2013.