Il voulait apporter le réconfort dans le cœur de tous les malades et souffrants

En tant que membre de la “famille” de la Garde Suisse, j’étais avec mon mari à Castel Gandolfo pendant son service dans la résidence d’été du pape. Tantôt deux semaines, tantôt tout un mois, je séjournais au bord du lac, dans la partie basse du palais, qui servait de caserne aux gardes qui y étaient de service. Et je me souviens de ce matin du 14 août 2004, lorsque Jean-Paul II, avec le fidèle Pietro, avec ses secrétaires et un petit groupe de collaborateurs, quittait la cour intérieure du palais papal en se dirigeant vers l’aéroport, puis vers la France. C’était la veille de la fête de l’Assomption, et Jean-Paul II était exceptionnellement absent des célébrations à l’église de Castel Gandolfo. Traditionnellement, le 15 août au mat de Lourdes, il y célébrait toujours une messe solennelle. Cette année, il voulait revenir auprès de Notre-Dame de Lourdes – Salut des malades. Lui-même à bout de forces, par sa présence à la grotte mariale, voulait apporter le réconfort dans le cœur de tous les malades et souffrants qui priaient avec ferveur auprès de Notre-Dame.

L’été 2004 était ses dernières vacances.

Magdalena Wolińska-Riedi “C’est arrivé au Vatican”

Éditions  Znak. Cracovie 2020