Chers frères et sœurs, mes compatriotes !
Nos rencontres autour de la Maison Pontificale à Rome et des sujets connexes ont déjà leur propre tradition.
En septembre 1981, j’ai accueilli un groupe de personnes de ma patrie et de la diaspora polonaise qui se sont réunies ici pour réfléchir au développement du profil et de la direction appropriés du travail et des tâches du Centre de la Culture chrétienne Polonaise nouvellement cré à Rome.
Puis, en novembre de la même année, j’ai eu l’occasion de rencontrer – en présence d’une commission de l’épiscopat polonais et des recteurs des Missions Catholiques Polonaises à l’étranger – de nombreux représentants de la diaspora polonaise qui m’ont remis un grand cadeau historique, financé par mes compatriotes vivant en exil, la magnifique Maison de Via Cassia, avec une contribution des amis étrangers de la Pologne et de nos compatriotes de la patrie.
J’ai accepté ce cadeau avec une grande gratitude et le lendemain je suis allé à la Maison qui m’a été offerte pour la consacrer, c’est-à-dire pour la rendre à Dieu, afin qu’elle serve les gens et la cause de la présence des Polonais dans la capitale du christianisme.
Je suis heureux de pouvoir vous rencontrer aujourd’hui, vous qui avez une part particulière dans la mise en œuvre de cette importante initiative. Vous êtes venus au prix de sacrifices, souvent grands, pour participer au dévoilement solennel de la plaque commémorative sur laquelle vos noms et les noms d’autres fondateurs ont été gravés : individuels, paroisses, organisations et communautés polonaises à travers le monde que vous représentez ici. Vous venez des États-Unis – le plus grand groupe, du Canada, de l’Angleterre, du Brésil, de la Belgique, de la Suisse, de l’Allemagne, de l’Australie, du Venezuela, du Mexique, de l’Espagne, de la France et de l’Italie. Il y a des représentants de l’émigration dite ancienne et d’après-guerre. Il y a des vétérans des forces armées polonaises à l’étranger, ainsi que des personnes qui ont subi une persécution infernale pendant la dernière guerre pour leur attitude patriotique, leur loyauté et leur attachement au pays d’origine. Des prêtres polonais et des animateurs laïcs sont présents. C’est une image très significative et pleine d’espoir.
(Discours aux amis de la Fondation Jean-Paul II, Vatican, le 27 juin 1985)
Ne vous arrêtez pas dans cette bonne œuvre. Discours du pape à la Fondation Jean-Paul II
Fondation Jean-Paul II et Centre de Documentation et d’Étude du Pontificat de Jean-Paul II, Rome 2012