Il ne faut pas attendre pour faire le bien. Si nous sentons que nous devons aider quelqu’un, pardonner à quelqu’un, parler à quelqu’un, nous devons le faire dès que possible. Ce que Jean-Paul II disait aussi à l’occasion du message de Pâques était toujours un appel à faire le bien et à le faire immédiatement – dit Mgr Mokrzycki. On avait tout de suite envie d’agir. C’était une grande sagesse et le grand charisme du Saint-Père. Ce qu’il disait et comment il vivait transformait les cœur humains. Jean-Paul II comptait beaucoup sur le changement de nos cœurs. « Homme de notre temps ! – a-t-il tonné le dimanche de Pâques 1990. – Homme immergé dans le monde, croyant que tu règnes sur lui, alors que tu en es plutôt la victime, le Christ te libère de tout esclavage et t’envoie te gagner toi-même, gagner l’amour qui construit et cherche le bien, exigeant l’amour qui te fera construire et non détruire ton avenir, ta famille, ton environnement, toute la société ». Il parlait à chacun de nous. Et sur chacun de nous. Il expliquait que le Christ nous libère parce qu’il nous aime. Qu’il a gagné notre vie en abandonnant la sienne. Qu’il nous confié nous et le monde à Dieu. Et il a donné Dieu à nous et au monde. Pour toujours.
Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour chacun”
Maison d’édition Znak, Cracovie 2013