Pâques était pour lui “la fête des fêtes”, et l’Eucharistie – “le sacrement des sacrements”. Avant le petit déjeuner, nous présentions nos voeux au Saint-Père et embrassions ses mains et l’anneau papal. Et nous lui remettions des fleurs blanches, une manière symbolique de rendre hommage à son ministère sacerdotal. Puis nous avions la messe chrismale et le renouvellement des vœux sacerdotaux. Le Saint-Père prononçait l’homélie et bénissait les huiles qui étaient ensuite utilisées pour oindre ceux qui reçoivent les sacrements du baptême, de la confirmation, du sacerdoce et le sacrement des malades. “Cette rencontre du matin – disait-il une année – est une action de grâce spéciale à Dieu venant de nous tous qui, en vertu d’un don qui est aussi un mystère, partageons profondément le sacerdoce du Christ”. A l’occasion de cette action de grâce, il rappelait le sacrement de pénitence, qui « est profondément lié à l’Eucharistie et fait de nous des ministres de la miséricorde de Dieu. Il expliquait que ce n’est qu’ainsi – puisant à la source du pardon et de la réconciliation que les prêtres seront ” d’authentiques serviteurs du Christ” rayonnant sa paix et son amour. Il était lui-même un authentique serviteur du Christ et répandait sa paix et son amour à des millions de personnes à travers le monde.
Avec le consentement de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour chacun”
Maison d’édition Znak, Cracovie 2013
