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Angélus: utiliser le temps de l’Avent pour contribuer au bien commun

Lors de sa méditation dominicale, depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape François est revenu sur l’importance de se découvrir soi-même pour comprendre vers quels desseins guide la vie et comment faire concrétement sa part.

Sous un soleil romain éclatant, après la récitation du rosaire en l’honneur de Notre-Dame de Guadalupe place Saint-Pierre, le Pape François, revenant sur la parole du jour, «Que devons-nous faire ?» (Lc 3, 10-18), a rappelé que l’Evangile contenait un enseignement de niveau supérieur : «la vie a une tâche à accomplir pour nous».

En effet, a expliqué François, la vie n’est pas dénuée de sens ni laissée au hasard, mais «un cadeau que le Seigneur nous fait, en nous disant : découvre qui tu es, et travaille pour réaliser le rêve qu’est ta vie !», car «Chacun d’entre nous – ne l’oublions pas – est une mission à remplir.» Ainsi, a continué le Saint-Père, il ne faut pas avoir peur de questionner le Seigneur sur le destin qui nous attend.

Une question récurrente dans la bible

La question «Que dois-je faire» est d’ailleurs récurrente dans la bible, par exemple, dans les Actes des Apôtres. Alors, «Demandons-nous aussi : qu’est-il bon de faire pour moi et pour les frères ? Comment puis-je contribuer au bien de l’Église, de la société ?», a invité le Souverain pontife, avant de préciser que c’est à cela justement que sert le temps de l’Avent, «s’arrêter et se demander comment se préparer à Noël». «Nous sommes occupés par tant de préparatifs, par des cadeaux et des choses qui passent, mais demandons-nous ce que nous devons faire pour Jésus et pour les autres !», a-t-il expliqué.

La foule rassemblée place Saint-Pierre.
La foule rassemblée place Saint-Pierre.

La réponse à cette question est donnée dans l’Évangile par Jean le Baptiste : face à la foule, aux publicains et aux soldats, il «recommande à ceux qui ont deux tuniques de partager avec ceux qui n’en ont pas ; aux publicains, qui collectent les impôts, il dit : “N’exigez rien de plus que ce qui a été déposé pour vous” (Lc 3,13) ; et aux soldats : “Ne maltraitez pas et n’extorquez rien à personne”. (v. 14).» Une réponse spécifique est donc donnée à chaque groupe. «Cela nous offre une leçon précieuse : la foi s’incarne dans la vie concrète. Il ne s’agit pas d’une théorie abstraite et généralisée, elle touche la chair et transforme la vie de chaque personne», a commenté François.

Il faut donc se demander concrètement comment peut-on faire notre part. Une solution serait de prendre un engagement concret, «même petit» a conclu l’évêque de Rome : «par exemple : je peux téléphoner à cette personne seule, rendre visite à cette personne âgée ou malade, faire quelque chose pour servir les pauvres, les nécessiteux. Et encore : peut-être ai-je un pardon à demander, une situation à clarifier, une dette à régler. Peut-être ai-je négligé la prière et après un long moment, il est temps d’approcher le pardon du Seigneur. Trouvons quelque chose de concret et faisons-le !»

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