Ce qui devait être accompli a été accompli

Mgr Mokrzycki rappelle que le plan du pèlerinage ne prévoyait pas de visite au Golgotha à cause d’un oubli. Et le même jour, après le déjeuner, Jean-Paul II dit : «Je n’étais pas sur le mont Golgotha ». Il était ferme dans sa volonté d’y aller. Les organisateurs avaient un gros problème. Ils avertissaient que lescaliers étaient raides, que ce serait difficile. Que les rues étaient déjà débloquées pour les pèlerins et les passants. Mais le Saint-Père ne voulait pas du tout l’entendre. Et il fallait que ça marche. Il s’est rendu au Golgotha comme il le voulait – dit l’archevêque avec un sourire. Il rappelle comment le Saint-Père a embrassé le sol palestinien, comme il l’a dit dans le centre de réfugiés que «le Saint-Siège a toujours reconnu le droit du peuple palestinien à sa patrie et le droit de vivre en paix ». Le Saint-Père est revenu de Jérusalem comblé – dit l’archevêque. Et un plus fort. Plus joyeux. Comme s’il avait des ailes. Même s’il devait être terriblement fatigué. Mais ce qui devait être accompli a été accompli.

Avec l’accord de Mgr Mieczysław Mokrzycki – “Une place pour tout le monde”
Maison d’édition Znak, Cracovie 2013