Papież Franciszek
Foto: Vatican Media

Le pape a appelé les Polonais à “développer la liberté”

« Rappelons-nous que – comme l’a dit saint Jean-Paul II – ” la liberté doit être gérée sur la base de l’amour de Dieu, de la patrie et des frères ” – a rappelé François aux Polonais, évoquant la Fête Nationale de l’Indépendance, lors de l’audience générale d’aujourd’hui.
Voici les paroles du Saint-Père :
Je salue cordialement les pèlerins polonais. Demain, c’est la Fête Nationale de l’Indépendance en Pologne. Tout en remerciant Dieu pour le don de la liberté, rappelons-nous que, comme l’a dit saint Jean-Paul II – “la liberté doit être gérée sur la base de l’amour de Dieu, de la patrie et des frères” (13.11.2002). “Aujourd’hui, le monde et la Pologne ont besoin de personnes fortes de cœur, qui servent avec humilité et amour, bénissent et ne maudissent pas, et conquièrent la terre avec leur bénédiction” (Sopot, 5 juin 1999). Avec mes meilleurs vœux de paix et de prospérité, je confie tous les Polonais à Dieu et les bénis de tout mon cœur.
La catéchèse papale a été résumée en polonais par Mgr Paweł Ptasznik de la Secrétairerie d’État du Saint-Siège :
La catéchèse d’aujourd’hui est la dernière d’une série de réflexions sur la Lettre aux Galates. Cette lettre nous permet de voir dans l’Apôtre Paul un vrai théologien qui a contemplé le mystère du Christ et l’a communiqué avec une intelligence créatrice. Il a aussi pu accomplir sa mission pastorale envers une communauté perdue et confuse. La puissance de l’Esprit a vraiment pénétré son cœur : la rencontre avec le Christ ressuscité a rempli et transformé toute sa vie, et il l’a entièrement consacrée au service de l’Évangile. Il était convaincu d’avoir reçu un appel auquel lui seul pouvait répondre, et il voulait expliquer aux Galates qu’eux aussi étaient appelés à la liberté, étant devenus héritiers de l’ancienne promesse et, en Christ, enfants de Dieu. Paul a subordonné la liberté à l’amour et a souligné qu’elle s’exprime de manière cohérente dans le service de la miséricorde.
Au terme de cette série de catéchèses, une double attitude peut émerger en nous. D’une part, l’enseignement de l’Apôtre nous enthousiasme ; nous nous sentons obligés de marcher immédiatement sur le chemin de la liberté, de “marcher dans l’Esprit”. D’autre part, nous sommes conscients de nos limites, car nous expérimentons chaque jour combien il est difficile d’être docile à l’Esprit Saint. Alors la lassitude peut survenir, étouffant l’enthousiasme. Nous nous sentons découragés et faibles. Saint Augustin, se référant à l’événement évangélique de la tempête sur le lac, suggère comment réagir dans une telle situation. Il dit : « La foi de Christ dans ton cœur est comme le Christ dans la barque. Réveille le Christ, secoue ta foi ! Même lorsque tu es agité, tu peux faire quelque chose. Secouez ta foi. Le Christ se réveillera et te parlera… C’est pourquoi, réveille le Christ… Crois ce qui t’a été dit, et une grande paix viendra dans ton cœur » (Sermons 163 / B 6).
Source: KAI