Le Saint-Père était particulièrement inquiet pour l’Amérique latine. Pour lui, c’était un continent d’espérance, d’espérance pour l’Église, mais aussi pour l’humanité. C’est en Amérique latine qu’il a vu que les « structures » non seulement défiaient la dignité humaine, mais en réalité engendraient de nouvelles formes de pauvreté. Il était tourmenté par des situations et phénomènes comme: analphabétisme généralisé, pauvreté qui règne dans les favelas, énorme chômage, beaucoup de familles brisées, et plus encore le fait qu’on recherchait des solutions dans les sectes intégristes et dans leurs promesses illusoires.
La préoccupation pour les pauvres était une caractéristique permanente de son ministère, c’est pourquoi il n’a jamais condamné les véritables mouvements de libération. Cependant, il condamnait les mouvements conduisant à une nouvelle forme d’esclavage, le marxisme qui utilisait les masses pour prendre le pouvoir.
Il essayait de comprendre les problèmes pour montrer que lui, le Pape, aime les personnes souffrantes. Et que même si l’Église est incapable de résoudre ces problèmes, elle peut au moins donner de l’espoir, ce qui est très important dans des situations aussi difficiles.
Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz – “Témoignage”.
Maison d’édition TBA Marketing. Varsovie 2007