Venons-en maintenant à la question des femmes. Elles sont également devenus des partenaires de dialogue avec le Pape, des protagonistes de l’Église moins cléricale qui portait aussi dans son image une « particule » féminine de Dieu, même si elle était encore délicate et à peine visible, elle s’est progressivement renforcée et a su mieux incarner sa miséricorde et sa sensibilité, sa maternité.
Dès son plus jeune âge, Karol Wojtyła avait dans son cœur un grand respect pour les femmes, en particulier les femmes en tant que mères de famille. Ce sentiment caractérise aussi ses compatriotes et les traditions de son pays. Le Saint-Père a remarqué que la femme est de moins en moins respectée dans le monde, traitée avant tout comme un objet de désir, et donc il a voulu restaurer sa dignité et souligner le rôle important qu’elle joue dans la société et dans la vie de l’Église .
Il a exprimé son respect et son soutien aux femmes dans le véritable “hymne” aux femmes qu’est la lettre apostolique Mulieris dignitatem.
Il l’a fait non seulement dans le document susmentionné, mais dans beaucoup d’autres. Cependant, je voudrais vous rappeler que le Saint-Père exprimait son respect pour les femmes avant tout par son attitude, avec des gestes tendres envers les femmes lors de nombreux voyages et rencontres.
Dans la lettre Mulieris dignitatem, le Pape a rappelé l’une des vieilles vérités du christianisme, qui avait été oubliée parce qu’appliquée dans la vie de l’Église dans une mesure très limitée. Pour cette époque c’était une véritable révolution que le Christ a faite, en mettant l’accent sur la dignité de la femme.
Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz – “Témoignage”.
Maison d’édition TBA. Varsovie 2007
