Il défendait toujours leur indépendance et leur liberté

En tant que Pape, Karol Wojtyła  appréciait l’activité des mouvements dans l’Église et les  conduisait vers la maturité ecclésiale, les dirigeant progressivement sur le chemin de l’évangélisation. Il avait l’habitude de dire qu’ils sont un grand don du Saint-Esprit. Il  expliquait également que c’était précisément dans la période difficile pour la communauté catholique après la fin du Concile Vatican II que l’Esprit Saint a donné à l’Église des mouvements qui ont comblé le vide spirituel et la rareté de l’activité missionnaire. (…) Le Saint-Père  suivait leurs activités et leur développement. Il le devait surtout à des contacts étroits avec leurs fondateurs. Il les connaissait bien et il partageait avec eux un lien spirituel. (…) Dans la même perspective, le Saint-Père  appréciait l’engagement apostolique et séculier de l’Opus Dei. Certes, il  soulignait toujours l’activité vitale de l’Action Catholique et son ancrage paroissial, et  exprimait le souhait qu’elle approfondisse son engagement traditionnel dans les affaires de l’Église et dans le domaine de la formation. (…) Jean-Paul II, bien qu’il ait appelé les mouvements à surmonter toutes les formes de rivalité et de tendance à l’élitisme, a toujours défendu leur indépendance et leur liberté contre d’éventuelles pressions de la curie ou de l’épiscopat.

Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz – “Témoignage”.

Maison d’édition TBA. Varsovie 2007