La “nouvelle évangélisation”, qui est devenue l’un des traits caractéristiques du pontificat de Jean-Paul II, résulte de la conviction visible surtout au cours de ses voyages apostoliques qu’il faut immédiatement donner un souffle nouveau et une vie nouvelle aux Églises des pays du « vieux » christianisme. Cela concernait principalement l’Europe, un continent de plus en plus éloigné de ses racines, de son histoire et de sa culture. Il fallait revenir aux sources de la foi pour rendre la mission d’évangélisation à nouveau dynamique et expressive.
Outre la tâche susmentionnée qui est une priorité de l’Église et de tout chrétien qui doit évangéliser là où il vit, il y avait aussi l’attitude particulière de Karol Wojtyla que je qualifierais de “fraîcheur évangélique”. Lui-même aspirait constamment à un renouveau spirituel personnel et il le faisait en lisant avant tout l’Évangile. Tout au long de sa vie, presque jusqu’à la fin, il lisait la Bible tous les jours. Par conséquent, il ressentait constamment un grand désir de répandre le message du Christ dans le monde entier et de renforcer la foi.
Tous les autres domaines d’engagement, comme l’action pour la paix et la justice, avaient une base religieuse et spirituelle, ils étaient fondés sur la foi, dans l’Évangile. S’il n’en était pas ainsi, l’Église serait réduite au rôle d’un grand centre social ou d’une agence d’aide internationale. On pourrait dire que tout le pontificat de Jean-Paul II a été une mise en œuvre constante des décisions du Concile du Vatican.
Avec l’accord du cardinal Stanisław Dziwisz – “Témoignage”.
Maison d’édition TBA Marketing Communication. Varsovie 2007